Bitstack, 1M€ et une entrée chez Y Combinator pour le projet d’épargne en Bitcoin

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Écrit par Manon Dhennin

En mai, pour son 1er tour de table, Bitstack a levé 1 million d’euros pour son appli d’épargne en Bitcoin auprès de fonds d’investissement et business angels français et internationaux. Il y a quelques semaines, la startup spécialiste de l’épargne en Bitcoin était sélectionnée pour rejoindre l’accélérateur de startups Y Combinator, structure internationale qui a notamment suivi Airbnb ou encore Coinbase. Découvrons Bitstack !

La levée de fonds : 1 M€ pour développer l’épargne en bitcoin

Accompagnée depuis un an par l’incubateur Belle de Mai, la société Bitstack a bouclé, au 1er semestre 2022, une levée de fonds de 1 million d’euros. Menée par le fonds d’investissement Founders Future, elle a été complétée par Plug and Play Tech Center, Sharpstone Capital et des business angels de l’écosystème crypto et FinTech français. De quoi accélérer la croissance de l’entreprise quelques semaines avant le lancement officiel de son application qui a eu lieu début juillet . « Cela va nous permettre d’accélérer notre croissance cette année et de recruter. Trois postes sont déjà ouverts et d’autres pourraient encore l’être », glisse Alexandre Roubaud, dont l’équipe compte actuellement cinq salariés.

Son but ? Permettre à tout un chacun de se créer une épargne en Bitcoin. Et ce, sans se mettre dans le rouge.

Arrondir ses dépenses à l’euro supérieur, cumuler la différence et convertir ce petit butin en Bitcoin chaque semaine : voilà ce que propose l’application Bitstack qui a déjà convaincu plus de 5 000 utilisateurs. « L’avantage de l’arrondi est que c’est indolore dans le portefeuille des personnes. On peut épargner de cette façon entre 10 et 15 euros par semaine. Ça représente une belle cagnotte à la fin de l’année », souligne Alexandre Roubaud, CEO de la start-up éponyme, cofondée en avril 2021 avec Kabir Sethi. Tous deux se sont connus pendant leurs études au Canada, alors qu’ils menaient des projets autour du Bitcoin. C’est donc naturellement vers cet actif qu’ils se sont tournés, séduits par son côté réserve de valeur et solution d’épargne.

Bitstack propose aussi d’autres fonctionnalités. À savoir l’épargne récurrente (un montant épargné automatiquement à échéance déterminée) et l’achat ponctuel de Bitcoin dès 1 euro. Il est bien sûr possible de vendre ses gains à tout moment. « On a choisi le Bitcoin plutôt qu’une autre cryptomonnaie car c’est le seul actif au monde qui a une politique monétaire fixe et prévisible », expose l’entrepreneur. L’achat régulier et de petites sommes permet en plus de lisser le risque lié à sa volatilité – stratégie du « Dollar-Cost Averaging » (DCA) dans le jargon – tout en s’exposant à sa performance long terme haussière.

Y Combinator, la consécration d’une startup innovante

Pour accélérer son développement, Bitstack rejoint Y Combinator, le plus sélectif accélérateur de startups au monde. L’accélérateur californien ayant découvert et accompagné des succès mondiaux comme Airbnb, Stripe ou encore Coinbase, a choisi Bitstack pour sa dernière promotion. L’entrée dans le programme va permettre à Bitstack d’être accompagné par les meilleurs mentors internationaux durant 3 mois et de recevoir un financement de 500 000 $, complétant la levée de fonds d’un million d’euros déjà effectuée.

Proposer une panoplie complète autour du Bitcoin

Pour en arriver là, la jeune pousse a bénéficié du soutien de l’incubateur Belle de Mai. Elle a intégré en avril 2021 la Manufacture, son programme de préincubation, puis le 1024, l’incubation à proprement parler. « Grâce à cet accompagnement, on a pu rencontrer tous les acteurs de l’écosystème de l’innovation de la région. Et les chargés d’affaires nous ont apporté un regard extérieur qui nous a permis de nous challenger », apprécie Alexandre Roubaud.

Bitstack voit désormais loin. Son ambition : offrir un panel de produits et services financiers autour du Bitcoin bien au-delà de la seule épargne. De nouvelles fonctionnalités devraient d’ailleurs bientôt être annoncées, promet le CEO. À noter par ailleurs que la société a obtenu son enregistrement en tant que prestataire de services sur actifs numériques (PSAN) auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) et de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) Banque de France. Une étape indispensable pour opérer légalement sur le marché français et protéger les utilisateurs face aux risques liés aux flux financiers.

 

Article rédigé en collaboration avec Agathe Perrier

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