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Viva Technology, plus communément appelé VivaTech, est un événement que tout passionné d’innovation et de startups attend avec impatience chaque année. Créé en 2016, ce salon est devenu un rendez-vous incontournable non seulement pour l’innovation française mais aussi mondiale, avec 160 nationalités représentées. Cette année, il s’est tenu du 22 au 25 mai, attirant plus de 165 000 visiteurs, 13 500 startups et plus de 400 speakers (chiffres par VivaTech). Et, pour moi, directrice de l’incubateur Belle de Mai depuis plus de dix ans, c’était ma première visite à VivaTech. Étonnant, non ?

Une énergie entrepreneuriale palpable

Dès mon arrivée, j’ai ressenti une énergie entrepreneuriale incroyable. Partout où je posais les yeux, des discussions passionnées, des démonstrations de technologies novatrices, des idées qui fusent. À VivaTech, on sent que les cerveaux bouillonnent et que l’on peut tomber sur une pépite d’innovation à chaque coin de stand. Bien sûr, l’intelligence artificielle (IA) est omniprésente.

En tant que directrice d’incubateur spécialisé dans les innovations numériques, je me tiens informée des dernières innovations, et je suis heureuse de constater que peu de choses m’ont véritablement surprise, ce qui est un bon signe quant à l’efficacité de notre veille technologique à l’incubateur Belle de Mai. Cependant, j’ai été impressionnée par les avancées en traduction automatique. Me voilà parlant japonais en temps réel avec Pocketalk !

Des rencontres et des découvertes

Rencontrer nos partenaires actuels et tisser de nouveaux liens étaient au cœur de mes préoccupations lors de ma visite mais j’ai apprécié l’ambiance générale et la découverte de toutes ces innovations. Puis il faut l’avouer, les têtes d’affiches de VivaTech attirent le public. Cette année, Elon Musk sur grand écran lance le « Game » et prend la parole sur son grand sujet du moment : l’intelligence artificielle. Malgré la présence de son CEO en visio, Tesla était bien ancré sur le salon avec la présentation du Cybertruck qui réalisait à Paris la toute première étape de sa tournée européenne et d’autres modèles de voitures autonomes. D’ailleurs, entre Tesla, Peugeot et sa voiture futuriste, les taxis volants de Volocopter et j’en passe, VivaTech a des airs du salon de l’automobile.

Elon Musk n’était pas la seule figure emblématique présente cette année. Les sœurs Serena et Venus Williams étaient sur scène. Icônes du tennis et entrepreneures accomplies, elles ont partagé leur expérience. Nous avons aussi pu voir l’ex-patron de Google Eric Schmidt, la directrice générale de X, Linda Yaccarino, le CEO de LVMH, Bernard Arnault, la CEO de SalesForce, Clara Shih, ou encore Arthur Mensch, CEO de Mistral AI, la licorne française de l’IA.

Avec tout ce beau monde, la foule était nombreuse, parfois trop, mais l’occasion d’apprendre et de faire des rencontres était inestimable. Il aurait fallu les quatre jours pour vraiment tout voir, tant il y avait à explorer !

Ce qui m’a marqué à VivaTech

Je ne peux pas tout citer, ce serait trop long mais parmi les nombreuses innovations, certaines se sont démarquées.

En premier, le Cybertruck de Tesla qui était tout de même un spectacle à voir. Ensuite, je suis allée saluer les startups de la Région Sud où j’ai retrouvé Centiloc, ancien incubé et expert de la géolocalisation sur étagère grâce à la technologie NFC. Un plaisir de voir son évolution ! J’ai aussi pu voir à proximité, le corner CMA-CGM, société incontournable du paysage entrepreneurial marseillais, où j’ai pu rencontrer mes homologues de ZEBOX.

Lors de ma visite, j’ai vu le fauteuil roulant électrique de SCEWO capable de monter les escaliers. Un gain d’autonomie pour les personnes en situation de handicap physique. Très intéressant. J’ai pu aussi voir des innovations dans le domaine du gaming et de l’esport (et j’adore ça !), mais aussi des robots de livraison intelligents, un avatar capable de traduire en langue des signes, les dernières nouveautés d’AWS, nos partenaires du CNRS et leurs startups prometteuses.

Les grands industriels et entreprises occupaient une grande partie de l’espace (ce qui est logique vu leur financement), mais il serait bénéfique de voir encore plus de jeunes entreprises mises en avant.

Un point négatif : une logistique à améliorer

Je ne peux pas terminer le bilan de ma visite sans évoquer le couac de l’e-billet ! Un bémol de cette édition que nous retrouvons aussi sur d’autres salons : télécharger un e-billet pour se retrouver à devoir faire la queue plus de 40 minutes pour imprimer le dit e-billet sur place. Pas écologique, pas pratique. Une idée innovante pour résoudre ce problème serait à prévoir ? À méditer.

Conclusion : VivaTech, un salon qui a de l’avenir

Ma première visite à VivaTech a été une expérience riche et amusante. Les innovations présentées et les rencontres effectuées m’ont inspirée et confortée dans notre travail à l’incubateur Belle de Mai. Un grand merci à StudiAva pour l’invitation et à tous ceux qui ont contribué à rendre cet événement inoubliable.

À l’année prochaine, VivaTech !