Témoignage de Anton, créateur de Tchek
Tchek répond à une problématique de gain de temps et de fiabilité dans le domaine du diagnostic automobile avec un dispositif permettant d’effectuer l’inspection d’un véhicule de façon automatique. Le scanner Tchek permet de détecter automatiquement les dommages sur la carrosserie d’un véhicule roulant au travers du portique sans s’arrêter.
Concentré de technologies avec de l’intelligence artificielle mêlée à une imagerie de pointe, le portique Tchek s’adresse à l’ensemble du secteur automobile.
Décris-nous ton parcours.
Je viens d’une famille d’entrepreneurs. D’un côté, mon oncle tient une casse automobile de reconditionnement de pièces dans laquelle j’ai travaillé. De l’autre, mon père a monté sa société dans les biotechnologies à Marseille également. La fusion des deux univers semble être une évidence quand on regarde en arrière. Je possède un double cursus qui me permet de porter la casquette de manager et d’ingénieur. L’équivalent d’une licorne à deux cornes si tu veux une belle image 😉
Comment as-tu vécu l’expérience de l’entrepreneuriat ?
L’entrepreneuriat est une succession de traversées du désert et de rencontres cruciales. Avec le temps, on apprend à s’entourer des bonnes personnes comme l’équipe de l’Incubateur Belle de Mai ou le Réseau Entreprendre. Personnellement, j’ai toujours essayé d’accorder ma confiance aux personnes rencontrées sur ma route, que ce soit Léa, la co-fondatrice de Tchek ou l’ensemble de nos partenaires. L’expérience entrepreneuriale doit pouvoir se jouer collectivement.
Quelles sont les réussites et les difficultés rencontrées lors du développement de ton projet ?
En première phase de développement, nous avons été confrontés à des défis technologiques : Comment réussir à concrétiser un concept, une idée ? Par quels moyens techniques ? A qui faire appel pour nous aider à réaliser cette idée folle de scanner les véhicules de manière autonome ? Ces questions arrivent plus vite qu’on ne le pense. Tout cela en parallèle du besoin de financement de l’entreprise. Je pense qu’avec du recul, nous avons su faire avec toutes ces difficultés en validant les étapes les unes après les autres. Progressivement, nous sommes arrivés à une équipe structurée, un produit industrialisé et une stabilité financière grâce à la CEPAC notamment.
Quels sont les bénéfices apportés par l’incubateur ?
L’incubateur nous a apporté un accompagnement bienveillant et pertinent sur un plateau d’argent, en plus d’un hébergement et d’un financement. Avec son réseau d’entrepreneurs et son expérience en développement d’affaires, on a vite senti les bénéfices dans la structure même de la startup Tchek. La dimension technologique est aussi centrale à l’incubateur puisqu’elle nous a permis de développer rapidement une innovation à forte valeur ajoutée.
Est-ce qu’on peut maintenant dire que Tchek est un succès ? Tu es content de l’évolution de l’entreprise ?
Je suis ravi de voir le chemin parcouru. On est parti de rien et aujourd’hui on propose une solution qui améliore la productivité de nos clients grâce à notre capacité à automatiser la détection des dommages sur la carrosserie des véhicules. On ne s’en rend pas forcement compte mais on est les premiers à le faire et on le fait bien. Cette innovation est regardée de près par de nombreux acteurs automobiles et industriels. Cela me rend fier de Tchek et surtout de l’équipe qui se cache derrière ce scanner.
Tchek dans 1 an ce sera comment ? Quelles sont les prochaines étapes ?
La route est encore longue. Dans un an, on aura un scanner plus puissant grâce à une technologie plus poussée, intuitive et adaptée à chaque typologie d’utilisateur. L’inspection automobile sera plus autonome et fiable grâce à une multitude de scanner Tchek sur le marché. On se plait souvent à dire qu’on doit « aller plus loin » alors oui je te répondrai que les prochaines étapes c’est d’aller plus loin. Cela passera principalement par de nouveaux locaux et de nouvelles recrues.
Merci Anton pour tes réponses !