On ouvre à plus de projets de création d’entreprises et on mise sur la R&D
Depuis l’année dernière, les candidatures reçues par l’Incubateur Belle de Mai ne cessent d’augmenter. Afin de répondre au mieux à cette forte hausse et d’accueillir plus de projets numériques, l’équipe a décidé d’assouplir ses critères de sélection. L’Incubateur, dont les entreprises accompagnées cumulent en 2015 un CA de 35 millions €, dont 7% à l’export, va ainsi renforcer son impact économique en région PACA et sur le territoire national.
Chercher, innover et entreprendre
C’est lors du dernier Conseil d’Administration que l’ensemble des membres (Université Aix Marseille, Université d’Avignon, CCIMP, Académie Aix Marseille, Ecole Centrale Marseille, Ecoles des Mines de St Etienne, CIP) a voté pour l’ouverture des candidatures à toutes les entreprises numériques de France. Les conditions d’accès sont aujourd’hui plus souples : l’incubateur peut accueillir tous types de projets de startups numériques innovantes avec un potentiel de R&D. L’obligation d’avoir un projet issu ou en lien avec la recherche est donc levée. Cette extension de services va permettre à l’Incubateur d’accueillir 2 fois plus de porteurs de projets. « Depuis plus d’un an, nous recevons de plus en plus de candidatures de qualité, mais nos critères de sélection ne nous permettaient pas d’y répondre favorablement. Nous les assouplissons aujourd’hui et voulons prendre plus de risques » indique Céline Souliers, Directrice de l’Incubateur Belle de Mai.
Accompagner les startup à se différencier avec un vrai programme de R&D
Ainsi, l’Incubateur Belle de Mai va continuer d’accueillir des projets issus ou en lien avec la recherche, et pourra surtout en accompagner de nouveaux qui ne répondront pas à ce critère. Pour eux, un focus sur la collaboration avec des établissements et laboratoires de recherche publique et d’écoles d’ingénieur sera mis en place. « Notre volonté est de sensibiliser les entrepreneurs sur l’intérêt de travailler avec des établissements et laboratoires de recherche. Notre nouvelle mission, en plus de l’accompagnement que nous réalisons depuis 1999, est d’accompagner les start-up à développer un vrai programme R&D, indispensable pour se différencier au milieu de cet écosystème « timetomarket » » explique Céline Souliers. L’Incubateur Belle de Mai, qui intervient en amont de la création d’entreprise, s’ouvre donc, mais en gardant une dimension R&D très forte. « Pour une start-up, la R&D offre des opportunités supplémentaires souvent négligées. Nous voulons des projets qui lèvent des verrous technologiques et d’usages, avec une vraie vision de rupture. Nous voulons aider les porteurs de projets à aller plus loin dans leurs innovations et leur faire passer le premier pas vers la recherche publique».
Les statistiques de l’incubateur : des entreprises ont très bonne santé
Depuis 1999, 157 projets de création d’entreprises innovantes ont été accompagnés, issus ou en lien avec la recherche publique, permettant la création de 122 entreprises et 450 emplois. 71% de ces startup sont toujours en activité, et 83% d’entre elles ont passé le cap des 5 ans.
En 2015, les entreprises accompagnées ont cumulé 35 millions € de CA et 3 millions € de levées de fonds ont été réalisés.
Le porteur du projet en cours d’incubation, quant à lui, est plutôt un homme, ayant un Bac +5 et plus, et âgé entre 30 et 50 ans avec une première expérience en TPE/PME ou en grande entreprise.
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